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La légende de Rapiena

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Message par Liaskane Lun 15 Mar - 23:06

Si vous croyez tous savoir de l'histoire des jumeaux Lia et Askane, entrez dans l'histoire de leur monde d'origine, issu de mon imagination il y a quelques années. Immergez-vous dans leurs aventures et profitez du voyage!!


Prologue

Dans une contrée lointaine, par-delà des montagnes abruptes de l’Auzmoze et des déserts du Diluvio, se trouve une plaine du nom de la Silviria. C’est dans celle-ci que débutera notre histoire avec deux naissances, celle d’une femme et d’une jument. La première mettra au monde deux bébés dont la destinée ira de pair avec celle des poulains de la seconde. L’une est secondée par son mari et entourée des meilleurs soins possibles ; l’autre mettra bas dans une cachette pour éviter les fauves qui rodent la nuit dans les fourrés. L’une connaîtra ses enfants ; l’autre en sera séparée. Voyons ce qui se passe dans une ferme de la région de Paghia, la demeure de Desdemona la Transmercière.

Chapitre 1
La femme haletait, la douleur se faisant de plus en plus forte de minute en minute. Elle comprenait maintenant l’expression que sa mère avait coutume de dire après chaque naissance à laquelle elle assistait : la vie commence toujours avec de la souffrance pour celle qui la lui donne. Elle sentait le regard inquiet de son compagnon posé sur elle. Habillé de son tablier de cuir, il était forgeron de son état, pas sage-femme. Il n’y connaissait rien en accouchement. Elle lui demanda d’aller lui chercher de l’eau au puits, autant pour l’éloigner que pour le rassurer. Mais il n’osait la laisser seule. Même sans connaissances médicales, il voulait l’aider, être auprès d’elle alors qu’elle mettrait au monde leur premier enfant. Mais elle insista :
- « Allez, vas-y... Ce ne sera plus très long maintenant, lui murmura-t-elle entre deux spasmes de douleurs
- Non, je ne peux pas te laisser seule...
- Oseriez-vous refuser quelque chose à une femme qui accouche, une magicienne qui plus est ? lui demanda un gnome d’un air revêche, qui venait de pénétrer dans la chambre silencieusement.
- Vas-y toi-même, Clinte, je ne veux pas la laisser seule dans un moment aussi important !
- A mon grand regret, les hommes ne peuvent assister à l’accouchement de leur épouse, surtout s’il s’agit d’une Transmercière comme Desdemona …indiqua Clinte, d’un air penaud.
- Je t’en prie, Omerto, j’aurai vraiment besoin d’eau pour nettoyer le bébé après la naissance et il n’y a que toi qui puisse atteindre le haut du puit, lui glissa Desdemona.
- Ça va, j’ai compris, mais préviens-moi au moindre problème, Clinte, si cela ne t’ennuies pas trop. À tout à l’heure ma chérie... »

Il sortit de la chambre, respira un grand coup et traversa la maison d’un pas hésitant. En arrivant près de la cuisine, il s’arrêta un bref instant, pensant lui ramener une herbe quelconque comme elle en prenait depuis quelque temps mais il se rappela le regard qu’elle lui avait adressé avant qu’il ne parte. Il jeta un dernier coup d’œil vers la porte de la chambre puis il quitta la maison.
C’était une nuit froide, comme on pouvait s’y attendre pour une nuit de Silma, même si ce n’était pas encore tout à fait la Silma. En effet, on était encore le 14 Renui, mais le lendemain serait le jour de Manesia et donc le premier jour de Silma. Le climat s’est adapté à la morphologie du paysage : deux continents et quelques archipels d’îles. Il existe différents types de pays : celui des métaux, des animaux, des végétaux, chacun ayant ses habitants spécialisés dans la matière qui fait la fierté du pays et chacun ayant sa propre politique.
Le pays des métaux possède les plus habiles des maîtres dans la manipulation et la fabrication de toutes sortes de métaux ainsi que dans l’alchimie. Il est dirigé par un roi et ses conseillers. C’est lui qui livre aux autres états monnaies et armes.
La Contrée des animaux est divisée en comtés, chacun s’occupant d’une espèce d’animaux en particulier. Le comté du cheval, dans lequel se déroule notre histoire, élève les plus beaux chevaux de tout le continent.Tous ces comtés envoient chaque année un représentant lors du Meren Nilda, grand rassemblement où sont écoutées les demandes des habitants pour l’année suivante.
L’Atsa Halda cultive les meilleurs fruits et légumes, soignés par les Fées de la Nature, elles-mêmes dirigées par leur reine. Une solide entente règne entre ces pays et permet de préserver une paix fragilisée lors de la présence du mal sur la planète, il y a plus de vingt ans de cela.
Seul un pays restait isoler de toute agitation: le pays Ñolwe. Sa femme venait de cette contrée qui prônait la sagesse populaire.

Il sortit de ses pensées et se dirigea vers le puits, afin d’y puiser de l’eau comme elle lui avait demandé. En revenant, il jeta un regard à la maison, leur maison qu’ils avaient construite ensemble, il y a 5 ans de cela. La cuisine n’avait presque pas changé, si ce n’est les herbes plus ou moins séchées selon leur usage. Comme la lune rouge était pleine et le ciel dépourvu de tout nuage, il voyait sa cuisine tel un étal de boucherie et cela lui semblait un présage de mauvais augure. Il retint un frisson et passa dans le salon, avec leur canapé de sol. Il se rappela que sa femme venait d’une famille de transmercier s aisée et ainsi ils avaient pu acheter un canapé en cuir, dernier vestige d’une civilisation disparue depuis plusieurs siècles.
Il suivit l’unique couloir de la maison rempli de photos avant-gardistes, représentant les acteurs principaux de la politique actuelle : le Roi des Métaliers Aran, la Reine des Fées Indis, la représentante des Animaliers Lirulin et le Sage Suprême le Prion. Accompagnant les photos, quelques peintures représentant leurs familles les encadraient , rayonnant pendant leur mariage.
Sur sa droite, la salle de bain avec la baignoire d’étain, première œuvre de la grande maîtresse d’Alliage, décédée en 2889. À gauche, leur chambre où sa femme se tordait de douleur. Allongée sur le matelas, elle semblait sur le point de succomber à la souffrance et luttait pour rester éveillée. Affolé, il se précipita vers elle, mais, avisant une flaque de sang, il s’arrêta net.
- « Que s’est-il passé ? D’où vient tout ce sang !! Clinte, je t’avais dit de me prévenir si un problème arrivait ! cria-t-il au gnome
- Dites cela à ma maîtresse, elle ne voulait pas vous avertir pour rien. Mais elle vous le dira mieux que moi sûrement, larmoya Clinte, en voyant sa maîtresse qui reprenait son souffle.
- Omerto, tu es là ? murmura-t-elle, cherchant la main de son homme d’une main malhabile
- Oh, mon amour, pourquoi ne m’as-tu pas appelé ? Je voulais être là pour la naissance... sanglota-t-il auprès de sa femme
- Il le fallait, je ne voulais pas que tu me voies souffrir, et puis, dans ma famille, les hommes ne devaient pas voir l’accouchement de leur compagne.- Elle reprit son souffle. - Tu peux m’aider maintenant; avec l’eau du puits nettoies les bébés et coupe leurs cordons ombilicaux. Moi je suis trop épuisée pour cela…
- ‘Les’ comment ça ‘les bébés’ ? Tu as deux bébés ? Des jumeaux ?!
- Vois par toi-même... Il s’agit de faux jumeaux, tu devras leur trouver des noms. C’est une tache réservée au chef de famille. Et même si nous ne sommes pas unis, je te considère comme mon compagnon et donc le chef de famille.
- Euh, tu me prends un peu au dépourvu. Je pensais que nous aurions un garçon. Rappelle-toi, nous avions choisi Liaskane ensemble… Mais que penses-tu de Lia pour la fille et Askane pour le garçon ? proposa-t-il, encore sous le choc
- En effet, je me rappelle, c’était le jour où j’ai découvert que je portais le fruit de notre amour. Cela dit, en donnant les noms comme tu viens de le faire, c’est comme si nous les avions nommés nous deux. – Elle tenta de se redresser mais se recoucha en gémissant. Elle désigna alors la commode de la chambre. - Maintenant, tu dois leur donner à chacun un des deux bracelets que je garde dans le coffret noir sur cette commode.
- Ceux qui sont turquoise ?
- Oui, ce sont les couleurs de ma maison et elles sauront les protéger. Ainsi, même si la vie en vient à les séparer, ils seront toujours connectés entre eux.
- Judicieux choix Maîtresse mais pourquoi avez-vous gardé ceux de votre ennemie ? glissa Clinte
- Tu t’avances sur des terrains qui te seront fatals si tu t’avances plus loin, lui chuchota Desdemona. »

Après quelques minutes de repos, les bébés purent enfin téter leur mère, la fille à gauche, le garçon à droite. Leur mère se remettait peu à peu de son travail et son compagnon se réjouissait de la venue au monde de deux enfants. Il put enfin respirer à son aise après de nombreuses heures d’anxiété et d’angoisse à l’idée que sa femme ne meure dans la douleur de l’enfantement. Rassuré, il lui proposa de lui faire une collation afin de vite reprendre des forces avant que ses enfants ne lui prennent celles qui lui restaient. Elle accepta, heureuse d’être là, tout simplement, avec son compagnon et maintenant ses deux enfants ; elle ordonna à Clinte d’aller l’aider.
Elle put enfin regarder ses enfants : Lia avait des yeux bleus aigues-marines, un petit nez mutin, un teint d’abricot, des cheveux qui semblaient argentés comme ceux de son frère. Askane, lui avait des yeux gris perle, un teint plus foncé que celui de sa sœur. Elle ne semblait pas s’apercevoir de la présence d’Omerto son compagnon, qui s’affairait en cuisine. Que c’était bon de se sentir aimé… Pour elle, celle qui vainquit le mal lors de sa dernière apparition, la grande Desdemona, troisième du nom.
Elle ne voulait pas penser au passé, mais au présent et à son bonheur d’avoir enfanter sans trop de douleur et d’avoir deux enfants en bonne santé apparente, car seule la shamane pouvait décider de leur bonne santé. D’ailleurs, elle irait la voir le lendemain, lorsqu’elle irait mieux. Mais, juste avant de coucher ses enfants et elle-même, elle eut un étrange pressentiment, quant à la réponse de la shamane sur la santé de ses enfants. Ne voulant pas inquiéter Omerto, elle se força à croire que tout se passerait bien, que ce n’était que le fruit de son imagination et de son cœur de jeune mère.
Elle ne vit pas tout de suite l’ombre qui tournait près de sa fenêtre et cet oubli risquait de lui être fatal, de même que pour sa famille. Cette ombre s’avéra plus tard être l’âme damnée de Sorcerie et elle sentit qu’elle devait rester pour tenter de fragiliser encore plus celle qui enferma sa maîtresse, il y a deçà quelques années. Elle décida de profita de son état de faiblesse dû à l’enfantement et au départ du gnome pour pénétrer dans l’esprit de son ennemie mortelle.
Tandis qu’elle admirait ses enfants endormis, Omerto s’activait dans la cuisine, qu’il investissait à chaque événement important. Or quel événement plus important que la naissance de ses propres enfants ? Il avait eu grâce à sa mère une passion innée pour la cuisine et il n’hésitait pas à le montrer à sa femme ou leurs voisins. S’il aimait la cuisine, il aimait particulièrement la faire pour sa femme quand celle-ci avait fait de la magie. Elle en revenait de plus en plus épuisée, comme si elle avait couru le Marathon d’Inscatta, fief et fierté du royaume des Ydriens, peuple constitué de puissantes Hydres à 5 têtes, à l’ouest des montagnes de l’Auzmose.
Comme il ne savait pas que lui faire après un accouchement , il se contenta de lui apporter un bol de soupe d’orties mêlées de feuilles de menthe, recette qu’il tenait de sa mère. Lorsqu’il lui apporta , elle somnolait de façon étrange, comme perdue dans ses pensées.
- « Des? Tout va bien ma chérie ?Tu as l’air tout chose...
- Ne m’adresse pas la parole et ne m’interpelles pas aussi familièrement veux-tu? Ma tête fait ce qu’elle veux quand elle le veux. Et je ne crois pas t’avoir inviter à entrer dans ma chambre…
- Mais qu’est-ce qui te prend tout à coup ?
- Seuls les membres de ma famille peuvent y entrer. TU n’as rien à faire ici.
- Mais enfin Des...
- Il n’y a pas de Des qui tienne. Si tu as quelque chose à voir avec ma migraine, alors sors tout de suite de ma maison.
- Des, tu me mettrais à la porte au début de Silma et après la naissance de nos enfants ? Il a dû se passer quelque chose pendant que j’étais dans la cuisine. Clinte, tu n’as rien vu d’inhabituel ?
- Je me suis juste absenté une minute pour aller chercher une petite baignoire pour laver les petits et quand je suis revenu, elle était comme en transe et je n’ai pas osé la déranger, gémit le gnome
- Il y aurait quelqu’un qui la contrôle sans que tu sentes sa présence ? Mais alors, ce serait …
- Je ne sais pas de quoi vous parlez tous les deux, mais personne ne me contrôle. Clinte donne-moi le livre de Morgul.
- Mor…Morgul ?? Mais maîtresse, vous en avez vous-même scellé les pouvoirs et nul autre que vous pouvez le prendre. De plus, je ne crois pas que cela soit raisonnable dans votre état… s’exclama Clinte, craintif devant le regard de Des
- Je ne veux pas le prendre, je veux le rendre à sa légitime propriétaire !!
- C’est bien ce que je pensais, fit alors une voix venue de l’entrée de la chambre. Il m’avait semblé sentir un pouvoir maléfique dans la direction de l’Est, mais j’avoue avoir été surpris en te voyant Serkë. Tu étais donc vivant ?
- Tiens, ne serait-ce pas ce cher Sairon !? Il t’arrive donc de sortir de Ñolwe pour visiter le monde réel ? se moqua Serkë.
- Moque-toi si tu le souhaites mais je ne te laisserais pas mettre la main sur ce livre. Il doit rester sceller et pour cela je suis prêt à tous les sacrifices possibles.
- Même à celui de ta disciple ou de son compagnon ?
- Pourquoi ne pas leur demander ? Omerto, serais-tu prêt à te sacrifier pour éviter la dispersion des pouvoirs maléfiques de ce livre ?
- Je suis tout disposé à donner ma vie pour que mes enfants grandissent en sûreté, au moins pendant un temps, assura Omerto, se préparant à mourir.
- Si tu insistes, je peux réaliser ton vœu… Mais en sera-t-il de même pour ta compagne lorsqu’elle reviendra à elle ?
- Elle comprendra mon geste ou son maître le lui expliquera et lui livrera mes dernières paroles, soupira-t-il. »

Serkë lança soudainement un sort violent contre Omerto, qui l’expédia contre le mur de la chambre et l’y maintint. Omerto sentait son souffle s’amenuiser et lutta pour le retrouver. Serkë le serra un peu plus, eut un sourire ironique et relâcha sa prise. Il regarda sa proie retomber sur le sol en crachotant. Il se tourna vers le sage et lui glissa quelques mots à l’oreille. Puis, il se dirigea vers la commode et y préleva deux bracelets noirs qui avaient appartenu à Morgul. Il les glissa par la fenêtre et quitta le corps de Des. Aussitôt qu’il retrouva son corps, il courut vers la maison et récupéra les bracelets pour enfin quitter la clairière.

Voilà pour un premier post, laissez-moi vos commentaires si ça vous a plu! La suite viendra plus tard, là je suis en train de refaire la suite avec la naissance des poulains, alors ce sera pas pour tout de suite ...
A bientôt ^^
Liaskane
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Message par LoveTheChoco Mer 17 Mar - 22:04

J'aimeuh ce nom 8B
Mey le pauvre Papa TT
*Voudrais que toutes les histoires soient avec des fleurs et des bisounours xB /SBAAF *
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